Un itinéraire en boucle au frais à l'abri de la forêt de mélèze, à la découverte de la flore de moyenne montagne. |
La première partie de ce circuit se fait sur le sentier Découverte du Bois de la Laye. Depuis Tignes Le Lac, rejoindre
le quartier du Lavachet, en bus (navettes gratuites). Le sentier
démarre devant le bâtiment appelé le «Home
Club» 1) Au 1er croisement, prenez la direction « Lac de Tignes, Gouille de Salin » à gauche. En descendant, remarquez la forme torturée et rabougris des mélèzes. On est ici dans la zone de combat, étage de végétation où l’environnement est impitoyable notamment en hiver. Les arbres renoncent peu à peu à l’altitude, mais non sans avoir lutté. 2) Tout de suite, au carrefour suivant, suivez encore la direction « Lac du Chevril » sur votre droite. La descente se poursuit tranquillement jusqu’au lieu dit la « Gouille de Salin ». C’est une résurgence du lac de Tignes : l’eau s’infiltre dans le massif calcaire et réapparaît sous forme d’une grosse source pour finir en cascade dans le torrent du lac. 3) Prenez à droite, toujours en direction du « lac du chevril ». Le sentier descend franchement en lacets, des dalles de permettent d’éviter les zone humides. Une 1ère cascade apparaît, où l’eau sort à l’air libre, entre le soleil et la roche mère. Après le passage d’une première passerelle en bois, le sentier descend doucement vers une deuxième passerelle qui facilite la progression de la marche dans un terrain où l’eau surgit de partout dans un bruit qui s’accentue progressivement. 4) Vous débouchez au pied de la grande cascade en forme de « voile de mariée », le site est splendide. Le chemin longe ensuite le torrent du lac, sous le couvert forestier jusqu’à la passerelle des pêcheurs Sur les bords du la du Chevril, la truite est abondante. 5) Passez le pont et remontez ensuite l’ancien sentier qui servait de liaison entre le vieux Tignes maintenant englouti et les alpages en altitude. Imaginez les grosses meules de gruyère qui descendaient tous les jours à dos de mulets sur ce chemin emmuré à une époque pas si lointaine. 6) Progressez en direction du hameau en ruines des « Combes » ; dans la chapelle datée du 17ème siècle, la seule messe de l’année se déroulait le jour de la Sainte Anne : elle en a gardé le même nom. 7) Plus haut, au lieu dit «La Légette » suivez à gauche la direction du Lavachet, traversez le torrent sur la passerelle en contrebas du chalet et continuez de monter jusqu’à ce que vous retrouviez le point de départ.
Attention de ne pas s’aventurer dans le lit du « torrent
du lac ». Texte de Dominique Juin |
Le mélèze
est le seul résineux à aiguilles caduques : cela
lui permet de mieux résister au froid. Son écorce épaisse
lui assure également une bonne protection. En Sibérie,
il supporte des températures qui peuvent descendre à –66°. Le mélèze est l’arbre des climats lumineux, froids et secs. Il se cantonne toujours en amont de la limite supérieur de la zone des brouillards. Il appartient aux essences pionnières, colonise les places vides et craint la concurrence. |
Carnet de route |
17 juillet 1996 |
par Dominique variante pour la Croix de Combefolle depuis Val
d'Isère. Refait de nombreuses fois. |