Il vous est demandé :
De ne pas cueillir ou prélever fleurs et fruits ; de remporter
vos détritus.
Les richesses du milieu montagnard sont préservées pour
votre plaisir et celui des générations futures. Aussi, comme
dans un musée vivant, chaque chose doit demeurer à sa place,
non seulement pour vous mais pour tous ceux qui passeront après
vous.
Admirez les fleurs, photographiez-les, mais ne les cueillez pas : elles
faneraient.
Laissez ceux qui viendront après vous s'émerveiller des
mêmes choses. Votre passage ne laissera ainsi aucune trace (fleurs
coupées, ordures, inscriptions etc
).
De ne pas camper, ni de bivouaquer en dehors des zones
prévues à cet effet. Ceci permet d'atteindre deux objectifs
:
- éviter
la prolifération des mini dépôts d'ordures.
- éviter
un dérangement trop important de la faune, surtout des grands ongulés
comme le chamois et le bouquetin, à des heures où ceux-ci
se consacrent à la recherche de nourriture (tard le soir et tôt
le matin). L'activité primordiale d'alimentation conditionne la
survie de ces espèces.
Cette mesure permet ainsi de limiter le dérangement humain dans
l'espace et dans le temps. En empêchant les gens de s'installer
n'importe où pour la nuit, en les obligeant à rejoindre
un refuge (dont le nombre est élevé dans le parc) ou le
fond de la vallée, elle laisse ainsi aux grands ongulés
la quasi exclusivité des pâturages matin et soir.
D'autre part, la présence de tentes implantées dans un site
grandiose fait perdre à celui-ci une grande partie de son intérêt.
De ne pas troubler la tranquillité des lieux
par des bruits, cris ou appareils sonores et de ne pas déranger
la faune sauvage (photos, approches intempestives).
La tranquillité est une condition essentielle pour la survie des
espèces présentes. Les parcs nationaux ne sont pas des zoos
et les animaux sont ici chez eux. Faites vous le plus discret possible
: se nourrir, ruminer, dormir en toute quiétude sont des activités
vitales pour eux.
De ne pas amener de chien, même tenu en laisse
:
Les limites du parc se trouvant généralement au-dessus de
la limite forestière, toute la faune sauvage vit à terre;
ce qui la rend particulièrement vulnérable (lagopède
et sa couvée, portée de lièvres variables, marmottes,
chamois et bouquetins accompagnés de leurs cabris, etc
).
On n'insistera jamais assez sur le danger que représente un chien
en liberté pour un troupeau de moutons.
De plus, des chiens dont l'état sanitaire est plus ou moins bon
et qui proviennent de différentes régions peuvent introduire
diverses maladies (rage). Seuls sont tolérés dans le parc
des chiens de berger, outil de travail indispensable dans ce métier.
De ne pas allumer de feux
De ne pas circuler avec des véhicules motorisés
(voiture - motos) sans autorisation
De ne pas pratiquer le vol de pente et le vélo
tout terrain
Ces sports sont interdits, sauf, à titre expérimental,
dans certains sites et à des conditions précisées
par un arrêté du directeur. Le vol de pente peut-être
très préjudiciable à des espèces comme le
bouquetin (dérangement des zones de mises bas) ou l'aigle royal
(survol des sites de nidification pouvant entraîner l'abandon du
nid. La pratique du VTT entraîne une érosion marquée
des sentiers et localement une destruction du tapis végétal.
Dans le parc national, la priorité est donnée aux randonneurs
à pied, les sentiers sont étroits, pentus et ne se prêtent
guère à la cohabitation de ceux-ci et de vététistes.
Enfin, un conseil (même s'il ne s'agit pas d'une
mesure réglementaire) : Suivez les sentiers et ne "coupez"
pas les lacets à la descente. Du fait du relief, l'érosion
des sols peut déstabiliser des versants entiers.
Les gardes moniteurs du parc national de la Vanoise sont
chargés de faire respecter cette réglementation et peuvent
être amenés à verbaliser en cas d'infraction. En respectant
ces quelques règles de bonne conduite, aidez-les dans leur tâche.
BONNE PROMENADE.
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