Escapade en pays du beaufort :
Terre d'alpage et berceau de la race tarine, les environs de Bourg-Saint-Maurice sont depuis des siècles réputés pour la qualité de son fromage. Une route à travers les paysages de la Haute-Tarentaise…
De Bourg-Saint-Maurice à Beaufort 40 km
 
Bourg-Saint-Maurice - 813 m
De l'antique Bergintrum à Bourg-Saint-Maurice
A l'époque gallo-romaine, Bourg-Saint-Maurice, se nommait Bergintrum.
La ville était située sur le passage de la voie romaine qui menait de Turin à Lyon et à proximité d'un ruisseau appelé Bergentra, l'actuel Charbonnet.
Au Moyen-Age, la paroisse était désignée sous l'appellation "Ecclésia Sancti Mauricci", Saint-Maurice étant son saint patron.
Ce n'est que vers le XV° siècle que l'on trouve le mot Bourg sous la forme de " burg " : gros village ou lieu fortifié. " Burgum sancti Mauricii" devient donc le Bourg Saint-Maurice. En 1794, les révolutionnaires la rebaptise Nargue-Sarde de par la proximité de sa frontière avec les Etats de Savoie.
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Construite au XIX° siècle dans un style néo-classique sarde. Beau portique d'entrée. A l'intérieur le style est dépouillé en réaction contre le baroque. Belle chaire à prêcher sculptée par le sculpteur valsésian Delponte.
 
Coopérative de beaufort :
Zone artisanale des Colombières - Tél : 04 79 07 08 28
La zone d'Appellation d'Origine Contrôlée " Beaufort " intègre la Haute Vallée de Tarentaise.
Dans la zone Artisanale des Colombières (à la sortie de Bourg-Saint-Maurice, en direction de la Base Internationale d'Eaux-Vives) vous pouvez découvrir tous les matins entre 9h30 et 11h30, la fabrication de ce prince des Gruyères.
Visite guidée gratuite le Vendredi à 9h30-10h15-11h00.
 
Musée des minéraux :
82, Avenue Maréchal Leclerc - Tél : 04 79 07 12 74
Le Musée des Minéraux à Bourg-Saint-Maurice, vous présente au travers d'un ensemble régional unique, l'ancestrale activité des cristaliers, les fours, les cristaux...
Juillet-Août : tous les jours de 10h à 12h et de 15h à 19h, sauf dimanche matin et lundi matin
Au rond-point, face à la fabrique de Beaufort,
prendre la direction du Cormet de Roselend (D902) et suivre la vallée des Chapieux
Bonneval les bains
Le nom de Bonneval viendrait de " Bonnévaz ", en patois : bonne eau. La première mention des bains de Bonneval remonte à l'époque romaine. Au XIX° siècle, on multiplie les prélèvements pour déterminer les composants chimiques de la source : " les eaux de Bonneval sont légèrement vitriolées et répandent une forte odeur de souffre… ".
En 1888, une crue remonta le lit du torrent et noya les sources. Jusqu'à la première guerre mondiale, plusieurs propriétaires vont se succéder et entreprirent de grand travaux : construction d'un grand hôtel de cinq étages, d'une piscine et d'une arrivée d'eau. Lors des travaux, une partie des sources disparurent. Il faudra attendre le début des années 90 pour que cette source soit redécouverte.
 
Chapieux
 
Autrefois, sur la route des Chapieux il existait un passage isolé et boisé qui était un repaire de brigands qui rançonnaient les voyageurs. Ces bandits furent chassés par Saint-Antoine lors de son passage dans la vallée et les habitants pour le remercier placèrent sur la route une niche avec une statue pour protéger les voyageurs.

Ce hameau est situé au carrefour entre le Beaufortain, les Contamines, l'Italie et la vallée de l'Isère. Ce village connu son heure de gloire au XIX° siècle avec le développement du Tour du Mont Blanc. La petite chapelle Saint-Jacques date du début du XVII° siècle. En 1889, le général Berge, commandant de l'Armée des Alpes, organise la défense militaire de la vallée en construisant des baraquements, qui dès l'hiver 1892-93 vont être habité en permanence jusqu'en 1944 par un détachement du 22ème bataillon de chasseurs alpins d'Albertville. Ces bâtiments furent détruits par une avalanche durant l'hiver 1999-2000.

Cormet de Roselend (D 217) - 1967 m
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine en tuf et calcaire, antérieure au XVème s., reconstruite lors de la construction du barrage.
Col de Meraillet -
Quitter la D 217 et suivre la crête du barrage
Col du Pré - 1703 m
Vue sur le barrage (800 m de long, 150 m de haut), le vallon de Treicol et la Pierra-Menta.
Boudin - 1306m
 
Hameau typique des Alpes
 
Chapelle Saint-Jacques, toit en tuiles d'épicéa (ancelles).
Arèches - 1032 m
 
Église Saint-Jean-Baptiste, reconstruite en 1829 : verrière et baies abrasées, retable de bois doré, peintures polychromes du XIXème s.
Beaufort sur Doron
 
Le vieux village, ses ruelles tortueuses, ses galeries en bois sculptées…
Coopérative laitière du Beaufortain : le " prince " des gruyères, AOC depuis 1968.
 
Église Saint-Maxime-le-Confesseur reconstruite en 1666 (la base du clocher date de 1171), retable de François Cuenot, chaire à prêcher de Jacques Clérant et reliquaire en argent de la Vierge à l'Enfant.
Retour vers Bourg-Saint-Maurice par la D 925

Défilé d'Entreroches

 
Marmites de Géants creusées par le torrent du Doron
Bourg-Saint-Maurice - 813 m
Autour de Bourg-Saint-Maurice
Vulmix - à voir absolument

Situé sur un plateau à 3 km de Bourg-Saint-Maurice, le petit village de Vulmix est blotti autour de sa chapelle Saint-Grat où ses fresques du XV° siècle, telle une bande dessinée, relatent la légende de son saint patron (protecteur des récoltes) parti en Palestine pour ramené la tête de Saint-Jean-Baptiste.
Visite guidée thématique. Renseignements et informations à l'Office de Tourisme - Contact : Jean-Marie Chevronnet - Guide Interprète National - Email : patrimoine@lesarcs.com

A la fin du XIX° siècle une partie du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins s'est installé sur le plateau de Vulmix pour protéger la vallée contre d'éventuelles intrusions des armées italiennes par le col du Petit-Saint-Bernard.
Le versant de Vulmix s'appelait autrefois " le roc salé de l'Arbonne ", dont l'exploitation remonterait dès l'époque néolithique. Ce n'est cependant qu'au XVII° siècle qu'on découvrit un gisement suffisant pour entreprendre une extraction à grande échelle qui va perdurer jusqu'à la fin du XVIII° siècle.

Hauteville-Gondon - (la route des espagnols)